Pendant la première et la deuxième vague, où dominait le sentiment de peur de l'inconnu, les enquêtes téléphoniques menées par l'assurance maladie et l'ARS auprès des personnes concernées ont montré que, statistiquement, le respect de l'isolement était la règle. En revanche, l'enquête diligentée au cours des dernières semaines par l'ARS de l'Île-de-France a montré – je reprends les chiffres que j'ai donnés voilà sept minutes, sans quoi nous n'en sortirons pas et vous allez intervenir à nouveau toutes les trois minutes – que seulement 39 % des personnes censées être isolées chez elles parce qu'elles avaient été testées positives au covid disaient respecter l'isolement. Or, 39 %, c'est trop peu.