Sur le principe, cela ne me dérange pas du tout qu'une sanction forte soit prévue à l'encontre de celles et ceux qui s'attaquent à des centres de vaccination. Mais ne risquons-nous pas de trop mettre ces agissements en relief en y consacrant un article spécifique dans le projet de loi ? Surtout, n'est-ce pas un phénomène temporaire, lié à l'émotion, et qui va prendre fin ? N'ayant pas recueilli l'avis de la Chancellerie sur le sujet, j'émettrai un avis de sagesse. Je suis tout autant agacé que vous que des centres de vaccination dans lesquels travaillent des soignants et des agents des collectivités, qui doivent parfois être montés en pleine nuit pour protéger la population, soient inondés, brûlés, saccagés ou tagués. On ne peut cependant pas non plus légiférer sous le coup de l'émotion. Je laisse donc les parlementaires faire leur choix.