Nous nous inscrivons-là dans un dispositif d'obligation vaccinale existant qui concerne la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l'hépatite B. Nous n'ouvrons donc pas la boîte de Pandore, mais nous étendons la liste des vaccins obligatoires déjà étoffée par des gouvernements de droite comme de gauche – le dernier ajout remonte à Édith Cresson au début des années 1990 ; cela n'a donc rien d'inédit. Ce que nous proposons est proportionné et nécessaire. Ce n'est pas un manque de respect ou une ostracisation des soignants, mais au contraire une marque de protection collective.