Vous connaissez leur situation, car je sais que les associations vous ont interpellé. Il est déjà compliqué de donner l'envie d'exercer ces métiers, notamment parce que rien n'est fait pour soulager la maltraitance institutionnelle, et, alors que nous manquons de soignants et qu'ils ne sont pas assez nombreux, nous devrions leur expliquer qu'ils vont devoir se passer de collègues ?
Lors de la première vague, le plan blanc a fonctionné et beaucoup de renforts ont été mobilisés. Lors des deuxième et troisième vagues, vous le savez monsieur le ministre, le plan blanc a moins bien fonctionné et les renforts ont été moins nombreux. Qui trouverez-vous pour la quatrième vague ? Qui ira voir les patients à leur domicile ? Nous aimerions tous que l'ensemble des soignants soient vaccinés mais, à la veille d'une quatrième vague, ce n'est pas le bon moment !