Monsieur le ministre, vous avez cité la compensation par le biais de l'ONIAM. Certes, elle existe, mais cette compensation met des années à être versée. De plus, elle est financée par l'État français, pas par les laboratoires. Permettez-moi de rappeler qu'il y a quelques années, le laboratoire Pfizer a déjà été condamné à hauteur de plusieurs milliards de dollars parce que, dans d'autres circonstances, il avait commis d'énormes fautes. Comment faire confiance à ces laboratoires, à l'heure où les Français aimeraient simplement être accompagnés et non pas subir une expérimentation à grande échelle ?