que l'avenir des générations futures est en jeu. La fonte des glaces, en particulier celle des pôles, est directement responsable de la montée des eaux qui menace nos côtes, nos territoires insulaires et leurs habitants. Le changement climatique, qui accélère le rythme des catastrophes naturelles et de l'extinction des espèces, s'intensifie à mesure que les pôles fondent puisque les glaces libèrent du CO
Le climat et l'environnement sont au cœur de nos préoccupations. Ils constituent également un engagement fort du Président de la République, et la protection de l'Antarctique en est un élément incontournable. Ce continent doit rester un espace de paix et de sciences. Il paraît nécessaire que la France ait le courage de prendre ses responsabilités en la matière grâce à ce texte, d'autant plus que Paris a accueilli la réunion consultative du Traité sur l'Antarctique, comme l'a rappelé le ministre délégué, Franck Riester.
Permettez-moi d'appeler à mon tour votre attention sur les enjeux de recherche, sur le réchauffement climatique, sur les animaux marins et sur l'astronomie. La France était en avance grâce à l'existence de l'Institut polaire français Paul-Émile-Victor ; elle risque désormais de prendre du retard, faute de moyens et de vision de long terme. Par exemple, les équipements de la base Dumont-d'Urville sont vieillissants, qu'il s'agisse des moyens de déplacement dans des conditions extrêmes ou des boîtiers fixés sur les manchots – je crois qu'en Antarctique on trouve des manchots plutôt que des pingouins…
Enfin, la féministe que je suis ne saurait terminer son intervention sans rendre hommage à Laurence de la Ferrière, première femme à avoir atteint le pôle Sud en solitaire et à l'avoir traversé intégralement. Chers collègues, en son nom, et au nom de tous ceux qui sont passionnés par ce continent blanc, je vous invite à voter ce texte.