En revanche, je profite de mon intervention pour souligner un double discours. Souvenez-vous : à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies, le 24 septembre 2019, Emmanuel Macron déclarait : « Il faut que les grands pays de ce monde arrêtent de financer de nouvelles installations polluantes […]. Nous continuons encore aujourd'hui à avoir du financement export et des projets […] qui consistent à ouvrir de nouvelles structures polluantes. […] C'est incohérent, c'est irresponsable. Soyons lucides avec nous-mêmes. »
Quel hasard ! Malgré les paroles du Président, on apprenait, au début de l'année, que le Gouvernement envisageait de soutenir à hauteur de 700 millions d'euros un méga projet d'exploitation gazière en Arctique – l'une des régions les plus fragiles du monde, je le répète –, nommé Arctic LNG 2, auquel le groupe Total participe à hauteur de 20 %.