Face à la crise, il est évidemment nécessaire d'agir. Nous l'avons dit tout à l'heure, la maison brûle et il ne s'agit pas de regarder ailleurs. Le variant delta nous préoccupe – pour ne pas dire les variants, car certains sont déjà bien présents. Ils nous conduiront peut-être, dans les semaines et dans les mois qui viennent, à nous réunir à nouveau, parfois sous la pression des événements. Pour notre part, nous préférons anticiper et prévoir des cycles réguliers d'échanges et de débats au sein du Parlement.
En attendant, nous achevons ce soir une semaine bien singulière – et quelle semaine ! Faite de nuits blanches, de suspensions de séance en suspensions de séance, jusqu'au décalage hier soir, ce matin, cet après-midi, puis quasiment ce soir de la réunion de la commission mixte paritaire. Convoquée à quinze heures, elle se réunit finalement à seize heures vingt pour être aussitôt suspendue, puis reprendre à dix-sept heures et finalement nous réunir vers dix-sept heures cinquante…
Un accord a été trouvé assez laborieusement, aussitôt remis en cause à la reprise des travaux du Sénat, avec un étonnement non feint, par le ministre des solidarités et de la santé qui a sorti du chapeau un amendement gouvernemental revenant sur l'accord de l'après-midi – qui avait pourtant été arbitré par Matignon. Comprenne qui pourra ! Ce n'est pas la première fois et c'est prévu par la Constitution, mais cela peut perturber la compréhension des événements et des accords.