Ce temps « perdu » dans un débat plus apaisé, plus serein, aurait été gagné chez nos concitoyens, qui ont besoin de comprendre, besoin de confiance pour adhérer à ces mesures. Nous regrettons beaucoup que ce texte passe au forceps et que les débats se soient prolongés dans les deux assemblées très tard la nuit. Nos concitoyens nous regardent ; ils ne comprennent pas pourquoi des mesures aussi importantes sont prises à cinq heures du matin alors qu'il y a, par la force des choses, moins de députés présents qu'aux heures habituelles de réunion du Parlement.