…et ceux que nous consentirons en 2022 auront un coût pour les finances publiques. On constate une dégradation de 424 milliards d'euros de notre déficit, soit 20 % du PIB. En cela, l'effort est très largement comparable mais avec une différence : notre volonté d'apporter un soutien immédiat aux salariés français, au pouvoir d'achat des ménages et au maintien au plus haut niveau possible du niveau de vie. Je précise que le coût que j'ai cité ne tient pas compte des efforts en matière de protection sociale et de revalorisation de la carrière des soignants, ni de l'investissement dans la santé.
Notre priorité est de déployer rapidement le plan de relance, fort de 100 milliards d'euros. Nous avons déjà engagé une trentaine de milliards d'euros pour faire en sorte d'être efficaces, de relancer l'économie, d'aider les entreprises et les Français à traverser la crise, afin que la France en sorte plus forte et avec une économie renouvelée.