Madame Bénédicte Taurine, votre question est double. Elle vise à apporter un soutien exceptionnel à nos agriculteurs, qui ont probablement vécu la pire catastrophe agronomique du début du XXI
Vous nous demandez également d'élaborer une vision d'avenir de la situation. Nous devons engager deux actions. En premier lieu, il faut investir dans du matériel de prévention et de protection : le plan de relance prévoit d'y consacrer 100 millions d'euros. Dans certains endroits, l'utilisation de tous les dispositifs de protection – tours antigel, bougies, aspersion – n'a pas suffi à résister à un événement climatique aussi violent.
Se pose une seconde question, celle du financement de la protection de nos agriculteurs, avec l'assurance récolte. Nous sommes à front renversé car je pense qu'il faut aller au-delà de ce que vous avez indiqué et instaurer une cotisation assise sur la solidarité nationale et pas uniquement sur le monde paysan : j'aurai l'occasion de revenir sur cette proposition.