La situation que vous avez décrite est incroyablement difficile. Tous les contacts que nous avons avec la profession et les acteurs de terrain font état de pertes allant de 90 % à 100 %. En 2022, tous leurs revenus disparaîtront. Et ce que vous avez dit de la viticulture vaut pour l'arboriculture, qui fait elle aussi partie de notre identité. Je pense par exemple aux abricots de la Drôme et de l'Ardèche : le Premier ministre et moi-même étions, le week-end dernier, aux côtés des arboriculteurs qui les produisent et qui se trouvent eux aussi en détresse. Voilà pourquoi nous allons mettre en place ce fonds exceptionnel que j'évoquais.
Nous serons à la hauteur du défi, à court et à moyen terme. Nous serons aux côtés des agriculteurs, des arboriculteurs et des viticulteurs. Le Premier ministre entend d'ailleurs se rendre dans votre département de l'Hérault et m'a chargé d'organiser ce déplacement. Nous nous y rendrons dans les prochains jours pour témoigner de notre solidarité vis-à-vis des viticulteurs de tout notre pays et en particulier de votre département.
Nous devons avancer avec beaucoup de force. Dans l'Hérault, pas plus de 15 % des viticulteurs étaient assurés. Quant aux dispositifs d'indemnisation des calamités agricoles, ils n'y sont pas éligibles. Que faire ? À l'évidence, il n'est pas question d'accepter une année blanche de revenus. La solidarité nationale avec ceux qui nous nourrissent doit s'exprimer. Nous avons pris cet engagement et nous le tiendrons.