Nous l'avons pourtant répété : la transparence est la condition du retour à la confiance. La crise sanitaire a démontré l'importance majeure des collectivités locales, ainsi que celle des femmes et des hommes qui les font vivre – je pense aux agents et aux élus de terrain, qui ont été précieux pour pallier les défaillances d'un État central ultra-bureaucratisé. Je veux rendre un hommage appuyé à celles et ceux qui se dévouent aux côtés de nos compatriotes pour affronter la crise et inventer des solutions innovantes. Ils illustrent ce que pourrait être une démocratie plus vivante, plus à l'écoute, donc plus efficace.
Monsieur le Premier ministre, le 1er avril, dans cet hémicycle, vous nous avez exposé une stratégie décidée à l'Élysée et déjà annoncée. C'était pour exprimer notre rejet de ces méthodes que tous les groupes d'opposition à l'Assemblée et au Sénat avaient présenté un front uni et refusé de se livrer à cette mascarade. À quoi servait-il de débattre si tout était décidé ?