C'est la deuxième fois, en moins de quinze jours, que l'ordre du jour de notre assemblée est percuté par votre décision de recourir à l'article 50-1 de la Constitution, c'est-à-dire par une déclaration de votre part, qui donne lieu à un débat, sans qu'il soit fondé sur aucun texte ou que nous puissions verser à nos échanges la moindre proposition qui pourrait ensuite être discutée. Votre déclaration est suivie d'un vote, qui s'apparente à un vote de confiance, à ceci près – cerise sur le gâteau – qu'il n'engage pas votre responsabilité.
Entre les cascades d'amendements jugés irrecevables, comme c'est le cas en ce moment s'agissant du projet de loi « climat »,…