S'agissant du maintien ou du report des élections, les diverses positions sont également respectables, les arguments employés également recevables. Au sein même de la majorité, des positions diverses ont été exprimées, toujours dans le sens de l'intérêt général et toujours par conviction. Ceux qui criaient à je ne sais quel grand complot de la part de notre majorité, laquelle aurait eu je ne sais quelle arrière-pensée, en sont aujourd'hui pour leurs frais.
Je tiens d'ailleurs à souligner qu'en tant que représentant du mouvement présidentiel, j'ai exprimé de façon constante une position qui n'a pas varié en faveur du maintien des scrutins en juin : c'est celle que j'avais donnée à Jean-Louis Debré lorsqu'il avait consulté l'ensemble des chefs de partis, et c'est toujours la mienne aujourd'hui.