Cette présomption de maintien est aujourd'hui confirmée : tant mieux. Votre méthode, ensuite : celle de la concertation des forces politiques, qui ont eu l'occasion d'exprimer par écrit et de façon consensuelle leur souhait du maintien des élections en juin. J'ai noté ces derniers jours que les positions ont été exprimées de façon très nette, le président du Sénat ayant même indiqué qu'il irait jusqu'à saisir le Conseil constitutionnel si les élections n'étaient pas maintenues en juin. Dont acte : cela nous évitera certainement les revirements plus fréquents constatés au moment des élections municipales.
Vous avez eu raison également de consulter les associations représentant les élus, ainsi que les maires, directement. Ce sont eux, en effet, qui auront la charge de l'organisation des élections.