Je vous confirme donc clairement, comme je l'avais dit ici même lors du précédent débat, le 1er avril, que la ligne du Gouvernement est bien le maintien des élections au mois de juin.
Bien sûr, on nous prête de noirs desseins. Nous n'aurions ainsi pas atteint notre objectif, qui était de reporter le scrutin non pas pour des motifs sanitaires, mais au nom de calculs électoraux. Je sais bien que la crise sanitaire aura fait émerger le complotisme mais, mesdames et messieurs les députés, c'est tout de même en tant que Premier ministre du Gouvernement de la République que je vous propose une solution sur laquelle j'ai l'honneur de vous demander de vous prononcer.
Soyons donc très clairs et ne construisons pas de châteaux en Espagne : ce n'est pas la peine. À cet égard, M. Brindeau nous demandait : « Doutez-vous à ce point de vous-mêmes ? » Question philosophique !