Je dis cela notamment au président Jacob, dont la présentation de l'enchaînement des événements est juste : un rapport a été élaboré par M. Debré à la demande du Gouvernement, rapport qui a suscité le consensus et été suivi, en février, du vote d'une loi prévoyant l'organisation des élections en juin. Tout cela est parfaitement exact, sauf que ce qui l'est tout autant, c'est que, depuis, un variant très contagieux a émergé, ainsi qu'une troisième vague très forte. Tous, nous l'avons regretté, croyez-le bien ! Aussi serait-il étonnant que ces éléments nouveaux ne nous conduisent pas à nous demander légitimement si ce grand exercice démocratique, auquel nous sommes tout autant que vous attachés, sur l'ensemble des bancs, peut se dérouler dans de bonnes conditions. Il s'agit d'une question fondamentale et la réponse ne va pas de soi. Je comprends les interrogations et je les respecte. Et je ne foule pas aux pieds la démocratie : en atteste la solution que je vous ai proposée.
L'autre reproche qui m'est fait – rassurez-vous, j'ai l'habitude, même si celui-ci est le plus fort – est d'avoir consulté les maires. Tout de même !