Avis très défavorable sur cette série d'amendements, d'abord parce que la sobriété foncière n'est pas une notion très définie sur le plan juridique. Ensuite, c'est une notion négative alors que la protection des sols elle-même donne de la valeur au sol en matière non seulement de constructibilité mais aussi de biodiversité.
Pour continuer l'échange avec M. Bazin sur le point de savoir s'il était possible de fixer un objectif aussi rapide et aussi abrupt en 2025, je répondais non à M. Prud'homme, précisément parce que c'est notre modèle d'habitation qui est en cause. Nous devons en effet réfléchir à la question de savoir comment nous habitons le territoire. Chacun a le droit et la possibilité de trouver la bonne manière d'habiter. Nous trouverons ensemble la bonne manière d'habiter qui réponde aux aspirations des familles et soit compatible avec nos enjeux écologiques, mais cela prendra du temps. C'est la raison pour laquelle je soutiens l'horizon de 2050. Je voulais m'assurer qu'il n'y avait pas d'incompréhension entre nous, monsieur Bazin, car nous pourrions peut-être même être d'accord sur ce point.