…celles que l'on appelait le rural profond, qui aujourd'hui essaient de se reconstruire. Souvent classées en zone de revitalisation rurale, elles font des efforts énormes, malgré le départ des services publics : elles font preuve d'un grand dynamisme notamment au sein des communautés de communes.
Les chiffres parlent. Mais, avant les chiffres, c'est la définition qui parle : l'artificialisation est le passage d'un sol naturel, agricole et forestier, qu'on appelle NAF, à un sol artificialisé. Cette définition vise essentiellement le territoire rural du fait même de l'utilisation de ces mots-là. Elle induit une forme de culpabilisation des communes rurales, qui ne sont pas des communes périurbaines. Certes, cela peut s'appliquer aux communes périurbaines, mais ce n'est pas du tout l'objet de l'amendement que j'ai présenté.
Les 158 000 hectares de surfaces artificialisées entre 2009 et 2018 dans les communes rurales – de moins de 3 500 habitants – représentent 0,34 % des surfaces communales.