Je n'avais pas l'intention d'expliquer mon vote mais puisque le débat est ouvert, je le fais volontiers. Cela ne vous surprendra pas : je ne partage pas l'état d'esprit de mon collègue Ugo Bernalicis. Ayant été, de longues années, l'élu local d'un territoire parfois présenté – à juste titre – comme compliqué en matière de sécurité, je suis préoccupé depuis très longtemps par la dégradation non seulement de la relation entre la police et la population, mais aussi des missions de police elles-mêmes. Je persiste à penser que la suppression de la police de proximité a été dramatique – ce constat semble d'ailleurs assez largement partagé.