Si nous partageons une ambition, nous entendons aussi des inquiétudes, sur les conséquences financières ou logistiques de ce choix nécessaire. C'est la raison pour laquelle la loi ÉGALIM a instauré une expérimentation sur cette question. Mon collègue Julien Denormandie s'était engagé à fournir, avant cette séance publique, les résultats de l'expérimentation, engagement qui a été tenu et je l'en remercie. Cette évaluation démontre qu'une telle option est possible et n'entraîne pas plus de gaspillage, pas de coûts supplémentaires particuliers, et surtout que les menus végétariens n'amoindrissent pas la qualité de nos repas et des repas de nos enfants.
Par ailleurs, ils sont bénéfiques pour le climat et pour la santé de nos compatriotes qui ne mangent ni viande ni poisson, puisqu'il est possible de faire des menus végétariens qui soient de vrais menus, et non pas juste une garniture sans viande, ce qui ne serait pas équilibré. Dès lors, rendons un tel choix possible !
Quant à celles et ceux qui, comme moi, comme Julien Denormandie, comme beaucoup d'entre vous, souhaitent manger de la viande, offrons-leur de la viande locale de qualité, et non une viande importée,…