Célia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :
Ces amendements de suppression me permettent de revenir sur quelques points essentiels, à commencer par la conviction ferme, acquise au fil de mon parcours politique mais aussi grâce aux auditions, que nous devons absolument cesser d'opposer végétarien et viande. Il est de notre responsabilité de montrer que nous pouvons progresser sur les deux fronts.
Pourquoi progresser sur ces deux fronts ? Le repas végétarien a certes un bénéfice environnemental, avec une diminution de 30 % des émissions de CO2, comme l'indique l'étude d'impact. Si d'autres études, monsieur le président Chassaigne, indiquent que cette réduction serait de 20 % ou 25 %, force est de constater que l'alimentation carnée, en particulier la viande rouge, a encore une empreinte environnementale, sur laquelle nous travaillons avec les éleveurs, par l'alimentation en amont, par le traitement des effluents, pour la faire baisser. Néanmoins, une assiette environnementale est actuellement moins émettrice de gaz à effet de serre.