Selon Greenpeace, si un menu végétarien est proposé chaque jour aux élèves et que seulement 10 % d'entre eux – ce qui n'est pas beaucoup – le choisissent, nous obtiendrons une réduction de 6 à 8 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur alimentaire ; une réduction de 7 % des coûts de dépollution de l'eau liés aux activités agricoles ; une réduction de 3 à 5 % de la consommation d'eau liée à la production agricole ; une réduction de 10 à 12 % des importations d'aliments pour les animaux d'élevage et des risques associés de déforestation ; et une réduction de 6 à 7 % des surfaces nécessaires pour produire l'alimentation servie dans les cantines.
C'est donc bien un choix de société que nous devons faire afin de rééquilibrer notre alimentation, de préserver notre santé et de procéder à la bifurcation écologique et solidaire.
Dernière chose enfin, la libre administration des collectivités a bon dos, car ce ne sont pas elles qui font les menus, mais les gestionnaires, qui relèvent de l'éducation nationale.
Ça ne vous avait d'ailleurs pas gênés d'inscrire dans la loi ÉGALIM qu'il y aurait 20 % de bio dans les cantines scolaires, que le plastique serait supprimé…