Pour avoir souvent l'occasion d'échanger avec eux, je connais tout l'attachement des députés Mahjoubi et Cazebonne à cette question.
L'objectif de la loi est de créer une dynamique. Pour cela, nous devons regarder la situation dans son ensemble. Certains diront que nous n'allons pas assez loin, d'autres que nous allons trop loin, mais il me semble que l'architecture présentée par Mme la rapporteure permettra de créer une véritable dynamique, qui respecte le principe du choix.
En effet, le projet de loi généralise les mesures prévues par la loi ÉGALIM, tout en permettant aux collectivités qui offrent plusieurs choix de menus au quotidien de proposer, à titre expérimental, un choix végétarien. Cette mesure sera d'ailleurs généralisée s'agissant de la restauration collective des services et entreprises de l'État et des universités. Ce faisant, l'État donne l'exemple.
En même temps, cette dynamique ne doit pas occulter le principal combat, celui de la qualité nutritionnelle des menus proposés à nos enfants, que ce soit pour la viande ou d'autres produits.
Nous avons également ajouté des mesures visant à compléter les dispositions de la loi ÉGALIM. Néanmoins, comme le disaient M. Millienne et Mme De Temmerman tout à l'heure, le succès de ces mesures dépend de leur appropriation locale par les personnes chargées de la restauration. C'est pourquoi nous avons prévu des mesures relatives à la formation aux questions nutritionnelles.
Je pense vraiment que nous devons aborder la situation dans son ensemble, car la loi doit donner une vision globale, une dynamique, plutôt que de rentrer dans le détail du nombre de repas ou du nombre de jours.
Pour ces raisons, j'émettrai un avis défavorable aux deux amendements.