Comme beaucoup de nos collègues, je pense qu'il est temps d'agir et je remercie Mme la rapporteure de son amendement. J'appellerai cependant votre attention sur la rédaction proposée par Mme Le Feur – « une option sans viande ni poisson » –, que je voudrais voir intégrer au texte. Pour le pratiquer depuis quarante ans, je connais toute l'histoire du végétarisme : croyez-moi, personne ne sait ce qu'est un végétarien. On nous confond avec les végétaliens, avec les véganes, avec les veggies, avec les flexitariens ; on nous demande si nous mangeons tout de même du poisson, par exemple. La formulation utilisée par Mme Le Feur permettrait de proposer des menus végétariens tout en évitant aux personnels qualifiés qui les composeront de devoir être formés aux subtilités de choix alimentaires d'ailleurs parfois inspirés par des choix spirituels. Ce n'est qu'un détail, mais d'importance.