L'amendement de M. Dive est intéressant, car il montre combien nous sommes contraints par l'alternative entre carné et végétarien. Les menus proposés chaque jour aux enfants, vous le savez mieux que quiconque, monsieur le ministre, devraient, avec l'appui des nutritionnistes, être composés de pourcentages de protéines animales et de protéines végétales variant en fonction de leur âge. Seulement, et nous en avons souvent discuté tous les deux, c'est extraordinairement compliqué à mettre en place. Pour sortir de ce débat entre carné et végétarien qui ne rime à rien, c'est pourtant bien ce qu'il faudrait faire, en tout cas pour nos enfants – les adultes feront ce qu'ils voudront. Nous essayons d'avancer pas à pas dans cette direction. M. Dive a eu raison d'aborder cette question à laquelle il va nous falloir réfléchir.