J'émets un avis favorable sur le premier amendement. Votre intuition, votre conviction dirais-je même, est renforcée par une étude de l'Observatoire national de la restauration collective bio et durable, qui relève que 20 % des cantines ne présentant pas de choix végétarien proposent de la viande bio et locale contre 38 % pour celles qui disposent d'une offre végétarienne hebdomadaire et 50 % pour celles dont l'offre est quotidienne. Il s'agit en effet d'un critère qu'il serait judicieux d'analyser.
En revanche, l'évolution de la part des approvisionnements issus de l'importation, visée par votre deuxième amendement, est difficile à mesurer, car contrairement à celui proposé par l'amendement précédent, ce critère ne figure pas dans le référentiel des produits ÉGALIM. Il faut éviter d'adopter un cadre trop complexe, même si je comprends le sens de votre amendement. J'émets en conséquence un avis défavorable.
Pour ce qui est de votre troisième amendement, il est satisfait dans la mesure où la notion d'impact sur le climat intègre la question de l'eau. Avis défavorable également.