Quelques réflexions en soutien de l'amendement. D'abord, nous avons évidemment besoin de végétaux cultivés dans la terre parce qu'ils absorbent le CO
Ensuite, l'écologie que nous souhaitons est ancrée dans une réalité humaine : l'élevage et l'agriculture sont des réalités humaines. L'argument selon lequel les produits dont nous parlons n'existent pas encore ne me convainc pas. Je n'ai pas envie de les voir arriver dans mon assiette. Je serai particulièrement triste si dans deux ou trois générations, nos successeurs n'appréhendent le monde animal ou végétal que par le prisme de la production cellulaire en laboratoire. Ce serait une écologie déconnectée, dans laquelle l'humain serait coupé de son terreau.
Pour toutes ces raisons, il y a une très grande cohérence entre l'amendement et l'article lui-même.