Les engagements pris pour renforcer l'approvisionnement de la restauration collective en produits frais et locaux sont accompagnés de financements importants, visant à permettre la structuration de réseaux agro-alimentaires locaux. Il faut s'en féliciter, car ces objectifs rejoignent les attentes de nos territoires, concernant le soutien aux producteurs comme la bonne santé de nos enfants. Continuons ce travail pour faire monter en gamme la restauration collective, car il est essentiel pour donner le ton de l'alimentation de demain. C'est ainsi que les filières pourront s'organiser et c'est là que de bonnes habitudes de consommation se prendront, notamment pour nos enfants.
Le présent amendement, défendu par le groupe La République en marche, fixe un minimum de 60 % de viande bovine, porcine, ovine, de volaille et de produits de la pêche de qualité servis dans la restauration collective publique. Un tel objectif est cohérent avec l'engagement que nous demandons aux producteurs de prendre, celui de produire toujours mieux. En outre, la restauration collective publique doit donner l'exemple et contribuer à créer de nouveaux débouchés pour les éleveurs, en s'approvisionnant au maximum en produits de meilleure qualité.