Je suis ravi de ces amendements identiques : le Parlement va pleinement jouer son rôle de contrôle et d'évaluation. Cela devrait être le cas systématiquement, mais c'est important de l'inscrire dans le dur, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le sujet de ce texte nous oblige : nous n'avons pas d'autre option que de respecter nos engagements et de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. En outre, ce texte est particulièrement large et complet, comme le montre le nombre important d'amendements sur de nombreux sujets : il mérite donc une attention particulière. Il s'y trouve par ailleurs des dispositifs complexes : des engagements de très court terme, des expérimentations, des engagements de moyen terme, des engagements de filières. Tout cela plaide pour un suivi particulier du Parlement.
Ce texte doit devenir une loi de mobilisation. C'est pourquoi nous suivrons les engagements pris par les entreprises, les collectivités territoriales et l'État. Elle ne pourra réussir la transition écologique que si tout le monde se mobilise pour atteindre l'objectif. La confiance n'exclut pas le contrôle : nous avons l'obligation de suivre précisément chaque année les résultats et l'avancement de cette loi.
Enfin, je salue le travail collectif qui a été conduit. La présidente de la commission spéciale et moi-même avions un amendement, qui a été retiré en commission pour qu'il soit retravaillé collectivement. Je suis très heureux que plusieurs groupes se soient réunis autour de cet objectif. Cela illustre l'importance de ces amendements. Merci.