La première des choses que nous devons à nos agriculteurs, c'est d'arrêter de raconter des carabistouilles. Les parlementaires ont voté la mise en œuvre des engagements de tous les pays de l'Union européenne, je dis bien tous – il n'y a même pas de surtransposition –, en faisant le choix de la confiance : la loi dispose que, dès lors que le monde agricole suit les engagements européens, il ne peut y avoir de taxes. Cette petite musique qui consiste à accréditer l'idée d'une taxe sur les engrais azotés est fausse.
Deuxièmement, parce qu'il est trop facile de nous renvoyer la balle, cherchez, parmi toutes les augmentations de standards et les surtranspositions, combien sont d'origine gouvernementale et combien sont le fait du pouvoir législatif. Franchement, croyez-vous qu'un ministre, comme moi, qui s'est battu comme il s'est battu sur la betterave, est un fan de la surtransposition ?