Vous m'excuserez, madame Jacquier-Laforge, de ne pas répondre immédiatement à la question relative aux activités culturelles telles que la danse. J'y répondrai dans quelques instants, tout en m'efforçant de tenir dans les deux minutes qui me sont imparties.
Vous avez rappelé à juste titre que le soutien de l'État au secteur culturel, dans cette crise, a été d'une ampleur considérable, sans équivalent dans les autres pays d'Europe : 9 milliards d'euros, c'est un montant inédit au niveau mondial. Nous continuerons, je l'ai dit, d'accompagner le secteur durant les semaines et les mois à venir. L'offre culturelle, dans notre pays, est riche et – elle aussi – sans équivalent, tant par sa qualité que par son omniprésence dans les territoires. Le dernier rapport sur les pratiques culturelles des Français indique ainsi qu'il n'existe pas, en France, de déserts culturels. Chaque territoire – je pense au vôtre, l'Isère – compte de nombreux festivals, musées et salles de spectacle qui n'attendent qu'une chose : rouvrir et retrouver leur public.
Cette réouverture est là. Elle concerne tous les lieux culturels qui rouvrent en même temps à compter du 19 mai. C'est cette date unique qui m'a mobilisée pendant les dernières semaines. Nous allons tous pouvoir retrouver les cinémas, les théâtres et les salles de concert, les musées, les monuments et les galeries.
Je rappelle les trois phases du processus. Du 19 mai au 8 juin, l'ensemble des lieux culturels seront rouverts, à l'exception des salles et des festivals en configuration debout, et le couvre-feu sera décalé de deux heures – il débutera donc à vingt et une heures. Du 9 au 30 juin, les restrictions de jauge seront assouplies et le couvre-feu sera décalé à vingt-trois heures, permettant une pleine séance du soir.