Je me suis permis de rappeler à mon interlocuteur que le CNC était un opérateur du ministère de la culture. Et c'est presque 1 milliard d'euros qui ont été apportés au cinéma français qui a donc pu continuer à produire des films.
Bien sûr, nous nous trouvons face à un certain embouteillage. Mais que n'aurait-on dit si je n'avais pas autorisé les tournages et si, faute d'avoir abondé de nouveau massivement les crédits affectés au CNC, nous nous trouvions devant un désert de films ? Il faut donc gérer non pas la pénurie, ce qui aurait pu arriver, mais éponger un trop-plein. En outre, nous continuerons bien entendu à compenser les difficultés inhérentes à la limitation des jauges.
Le retard pris par les grands blockbuster s américains représente une opportunité car il va nous laisser un espace important. Nous pourrons ainsi commencer par le film d'Albert Dupontel au titre terriblement évocateur : Adieu les cons.