Vous avez raison de rappeler que la Bretagne est une terre de festivals. J'ai d'ailleurs l'intention de me rendre aux Vieilles charrues à la mi-juillet. J'en profiterai également pour aller aux Musicales de Redon et au Festival photo de La Gacilly – n'oublions pas en effet la photographie et les photographes. Je me rendrai dans l'ensemble des régions françaises pour assister à des festivals très différents : festivals de cinéma, d'art dramatique, de musiques actuelles, de musique classique… La richesse des festivals est immense.
Grands et petits festivals redémarrent. Ils ont à présent une visibilité. Reste, je l'ai évoquée, la question des festivals de musiques actuelles, où les spectateurs sont debout, lesquels posent des problèmes de sécurité sanitaire – nul n'est besoin d'être un grand virologue ou un grand épidémiologiste pour s'en rendre compte. Un travail très précis a été engagé. Grâce à la vaccination et à l'amélioration de la situation sanitaire, nous abordons une période dans laquelle la réouverture est la norme et la majorité des festivals pourront se tenir cet été.
Nous avons déjà commencé à les accompagner. Vous avez évoqué les Vieilles charrues, festival ô combien emblématique en Bretagne. Son responsable, Jérôme Tréhorel, a décidé d'en faire un festival assis, ce qui nécessite des matériels. Nous aidons bien sûr ces festivals à s'adapter à la situation afin qu'ils puissent avoir lieu dans les meilleures conditions. Les modalités de reprise des festivals vont donc obéir aux normes de chaque catégorie et, dès le 19 mai, plusieurs d'entre eux pourront accueillir du public.
Je serai bien sûr à Bourges à la fin du mois de juin pour accompagner la seconde édition des états généraux des festivals, les festivals constituant l'une des priorités de mon action politique dans les territoires.