Vous connaissez l'évolution des jauges : 35 %, 65 % et 100 %. En revanche, il n'est pas question d'interrompre les mesures de protection. Soyons clairs : nous ne pourrons réussir la réouverture des lieux de spectacle tout au long de l'année 2021 – je m'avance certes un peu –, en évitant le « stop and go » dont nous avons évoqué précédemment les risques, que si nous respectons très précisément ces protocoles : lavage des mains, port du masque, aération des lieux, distance physique entre les participants à un spectacle. Si nous baissions la garde, ce serait tout à fait dommageable.
J'en viens aux activités économiques qui accompagnent certaines manifestations et dont le poids peut être substantiel – je pense à la vente de confiseries dans les salles de cinéma mais aussi, dans les lieux de culture et les festivals, aux bars et aux restaurants. Il n'y a pas de raison qu'il y ait deux poids et deux mesures entre les restaurants soumis aux normes habituelles, si je puis dire, et les restaurants adjacents à une manifestation culturelle. La vente de confiseries à l'intérieur des salles de cinéma restera interdite dans un premier temps, mais si une salle dispose d'une restauration extérieure, cette dernière pourra continuer son activité. De même, pour une telle activité qui serait au cœur du modèle économique d'un festival, les mêmes jauges, les mêmes modalités s'imposeront aux organisateurs. Il me semble que c'est tout à fait gérable. On comprend bien qu'agglutiner des consommateurs au pied d'un bar dans un festival est facteur de contamination. Si, par contre, on peut consommer sur des tables ou dans des espaces où la distance physique entre les personnes est respectée, il n'y aura pas de problème pour maintenir l'activité en question.