Intervention de Roselyne Bachelot

Séance en hémicycle du lundi 3 mai 2021 à 22h00
Stratégie de réouverture des lieux de culture

Roselyne Bachelot, ministre de la culture :

…mais aussi l'humour, la bienveillance et la convivialité des lieux de culture alsaciens. Vous avez raison de souligner que les cabarets et music-halls font partie intégrante du monde de la culture : il est très important de le rappeler, car certains le contestent parfois. Le spectacle vivant inclut pourtant bien la musique actuelle, la musique classique, les opéras, les théâtres, le cirque, le spectacle de rue et les cabarets. Effectivement, ce secteur est peut-être, de tout le spectacle vivant, celui qui est le plus affecté par la crise, car aussi bien les music-halls que les cabarets dépendent de la restauration. Ils sont soumis à une double contrainte : celle qui s'impose aux lieux de culture et aux spectacles, et le fait que le public mange en regardant le spectacle. Chacun comprend bien combien il est difficile de gérer ces deux aspects et de respecter cette double série de normes.

Je tiens à souligner que ces acteurs ont été pris en charge par le ministère de la culture et que ce secteur est sans doute celui qui émarge le plus aux fonds d'aides disponibles. Il a été accompagné. Vous pouvez le contester, mais les chiffres sont là – je les tiens à votre disposition. Vous comprendrez qu'au stade actuel de la pandémie, le virus circulant encore très activement, il est difficile d'imaginer, dès la première phase de réouverture telle que je l'ai décrite, que les cabarets et music-halls puissent rouvrir, au vu des contraintes qui sont les leurs et du mode d'exercice de leurs activités. Bien entendu, ce constat implique de continuer à les aider. Il faudra sans doute attendre un nouveau recul de la pandémie pour envisager une réouverture pleine et entière de ce type de lieux culturels.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.