Mais ces aides doivent être versées très rapidement : il y va de la survie de nos exploitations.
Par ailleurs, les salariés saisonniers – certains de nationalité étrangère – sont nombreux dans la Drôme pour ramasser, tous les ans, les fruits de la vallée du Rhône. Ils sont installés depuis des années, parfaitement formés et appréciés ; ils sont devenus indispensables à l'agriculture drômoise. Ils étaient là, les nuits de gel, pour tenter de sauver, à la bougie, les vergers transis. Avec nos agriculteurs, ils n'ont pu que constater, lorsque l'aube a pointé, l'ampleur des dégâts. Il n'y aura pas de fruits, donc pas de travail cet été : une saison de précarité, puis une autre, à l'automne.
Nous avons un devoir de solidarité vis-à-vis de ceux qui cultivent la Drôme et seront au rendez-vous l'année prochaine pour des jours meilleurs.
Monsieur le ministre, quel est le calendrier de versement des aides d'un montant historique que vous avez annoncées ? Des dispositifs d'accompagnement sont-ils prévus pour les salariés agricoles saisonniers ? Enfin, des réflexions sont-elles en cours pour permettre aux agriculteurs de faire face, à plus long terme, à ces phénomènes météorologiques devenus récurrents ? Au nom de nos agriculteurs, de nos saisonniers et de toute la Drôme, je vous remercie de votre réponse.