Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, suit avec la plus grande attention la situation de General Electric, en particulier sur le site de Belfort.
Le groupe General Electric est confronté à une diminution de son activité dans le domaine du charbon. C'est une transition nécessaire. Cela ne remet pas en cause notre engagement plein et entier dans le nucléaire, qui est un secteur d'activité stratégique pour notre souveraineté ainsi que pour notre mix énergétique. Le ministre de l'économie l'a rappelé avec force. Le 29 mars dernier, il a indiqué que nous travaillions à une solution apte à garantir le contrôle français de cette activité stratégique.
Nous serons particulièrement vigilants sur le PSE que vous mentionnez. Nous l'avons déjà été, puisque, comme vous le savez, il était initialement question de supprimer 228 postes. Nous avons ramené ce chiffre à 134 : ce n'est pas satisfaisant, mais c'est une amélioration ainsi qu'un premier pas.
Nous sommes par ailleurs en contact étroit avec les élus locaux et les représentants du personnel – nous l'étions encore hier, le 3 mai.
Nous avons obtenu l'engagement de General Electric de ne supprimer aucun poste correspondant à un métier, et ce afin de préserver les compétences stratégiques au service du nucléaire.
Nous sommes également mobilisés pour accompagner General Electric dans sa montée en puissance dans les énergies renouvelables : je pense à l'éolien offshore et à l'hydrogène. L'investissement de 2 milliards d'euros que nous dédions à l'hydrogène devrait très prochainement bénéficier au territoire de Belfort. C'est aussi une manière d'accompagner la transition de nos industries.