…là où il aurait fallu penser les dynamiques. Votre approche des enjeux de la mobilité est elle aussi à périmètre constant : rien sur les mobilités contraintes que subissent tous les jours nos concitoyens du fait des déserts médicaux, ou économiques et d'un service public absent de nos territoires ; rien sur les mobilités désordonnées, ces flux de marchandises en tous sens. En performance logistique, la France est au seizième rang mondial et au huitième rang européen, ce qui signifie que nous ne sommes pas bons. Vous ne pensez qu'émissions du transport routier, sans aborder les systèmes organisationnels. Or c'est en optimisant les flux que nous parviendrons à réduire les émissions de gaz à effet de serre, tous simplement par une baisse du nombre de kilomètres parcourus.
On ne trouve pas non plus trace de la fiscalité environnementale et de la lutte contre la pollution plastique, ni d'une réflexion sur les émissions importées ou la biomasse, sujets majeurs pour amorcer la transition écologique, mais occultés.
Les débats ont aussi mis en lumière certaines de vos contradictions. Vous entendez lutter contre le gaspillage d'énergie en interdisant les terrasses chauffées, mais autorisez la climatisation extérieure.