Pour réussir la transition, l'écologie doit rassembler la société : jeunes, vieux, boomer s, actifs, retraités, urbains, habitants des territoires. Notre responsabilité est d'additionner les volontés, pas d'exclure ni de diviser. Le mouvement des gilets jaunes nous a rappelé à quel point l'acceptation de la transition par la population était cruciale et n'allait pas de soi. Ce projet de loi nous adressait donc un double défi : celui de conjuguer démocratie participative et démocratie représentative d'une part, celui d'accélérer la transition écologique d'autre part. C'est chose faite. Après plus de 200 heures de débats en commission et en séance et l'examen de 9 000 amendements, dont 1 000 ont été adoptés, notre majorité a profondément enrichi et précisé le texte en maintenant le cap et l'ambition écologiques. À ce titre, je salue le formidable travail du rapporteur général et des rapporteurs des différents chapitres qui ont grandement contribué à ce résultat. Près de 370 acteurs de la société ont été auditionnés pour bâtir ces avancées, notamment les collectivités locales qui sont au cœur de l'action de terrain.
Malgré toutes les oppositions de façade, force est de constater qu'un très grand nombre d'articles ont été adoptés à la quasi-unanimité. Les postures ne résistent pas au bon sens des propositions concrètes.