en précisant qu'elles doivent être distantes d'environ un kilomètre de l'habitat. Leur existence permettrait aux élus locaux de planifier les projets d'installation d'éoliennes au sein des schémas de cohérence territoriale (SCOT) et des plans locaux d'urbanisme (PLU).
Les océans et la mer sont également absents du projet de loi. Plusieurs députés de notre groupe représentent les territoires ultramarins et ont été, pour ainsi dire, heurtés par ces manquements dans le texte.
Le parti de l'UDI, créé par Jean-Louis Borloo, se veut européen, social et écologiste. Il est donc tout naturel que la question de la mer et des océans nous préoccupe au plus haut point.
J'ai aussi regretté que nous n'ayons pas pu faire bouger le Gouvernement d'un iota sur la question du moratoire sur les grandes surfaces et nouvelles zones commerciales en périphérie des villes. Vous êtes restés campés sur un moratoire s'appliquant à l'implantation d'une surface commerciale de 10 000 mètres carrés ; autant dire que les porteurs de projets de la grande distribution pourront proposer des programmes de 2 000, 5 000, voire 8 000 mètres carrés, de sorte que le texte ne changera rien à l'urbanisme commercial ou à la consommation de foncier dans les zones périphériques.
Par ailleurs, nous nous sommes battus, avec Dominique Potier, Guy Bricout et Christophe Naegelen notamment, pour élargir l'affichage environnemental à la dimension sociale, eu égard aux enfants qui travaillent dans le secteur du textile dans certaines zones du monde, en Asie notamment, ou qui extraient le granit en Chine. Cette mesure aurait représenté un signal très positif.