La situation est exceptionnelle : les effets du covid-19 sur le quotidien des Français sont palpables, notamment à cause du ralentissement de l'économie. Les conséquences financières de la perte d'un emploi sont directes. Depuis plusieurs mois, les Français ont été beaucoup plus nombreux à devoir recourir à l'aide alimentaire, qu'ils soient étudiants isolés, privés d'emploi à temps partiel, intérimaires dans des entreprises fermées ou sans emploi et sans indemnisation de Pôle emploi faute de remplir les critères habituels d'indemnisation.
Dès lors, ne serait-il pas souhaitable, tandis que la crise se poursuit, que la situation particulière de chaque demandeur d'emploi donne lieu à une prise en charge personnalisée, qui tienne compte de sa situation au regard du covid-19 ? Ainsi, une période d'essai résiliée à cause de la crise sanitaire ne devrait pas provoquer une absence d'indemnisation de plusieurs mois. Ensuite, ne faut-il pas aider davantage les associations d'aide alimentaire à répondre à l'afflux, alors que les dons ont considérablement chuté ?