« Chaque fois que l'on refuse 1 milliard d'euros pour la pauvreté, c'est 10 milliards que l'on prépare pour les tribunaux, les prisons, les asiles de fous. » Cette phrase de l'abbé Pierre, vous la connaissez certainement, et elle résonne d'autant plus intensément après plus d'un an de crise sanitaire, économique et sociale.
La pauvreté explose dans nos quartiers, dans nos territoires. Elle frappe de plein fouet et en priorité les plus fragiles ; les plus vulnérables rencontrent des difficultés spécifiques.
Des dispositifs d'insertion et de sauvegarde de l'emploi ont été instaurés, et ils sont nécessaires, mais ils sont très largement insuffisants. Contrairement à l'idée dépassée que le Gouvernement s'entête à véhiculer, et que vous venez d'énoncer à nouveau, l'activité ne saurait être l'unique remède à la pauvreté. Arrêtons de nous voiler la face : il n'y aura pas de travail pour chacun dans les mois qui viennent.