Je me souviens parfaitement de notre échange dans cet hémicycle en janvier dernier, lorsque vous m'aviez interrogé sur la situation des entrepreneurs français à l'étranger : j'ai bien reçu vos propositions et je vous en remercie très chaleureusement.
Je connais bien ces entrepreneurs, pour en avoir rencontré un certain nombre. Tout d'abord, ils bénéficient des programmes d'aides mis en place dans leur pays de résidence, lorsqu'ils existent, mais il est vrai qu'il n'y en a pas partout et vous avez eu la gentillesse de dire que la France avait été exemplaire sur ce point, ce dont je vous remercie.
Je rappelle à cet égard que les services économiques de la Direction générale du trésor, qui sont présents dans plus de 105 pays, sont pleinement mobilisés et assurent une veille active pour accompagner les entrepreneurs français installés à l'étranger.
Pour ce qui concerne leur accompagnement financier, il existe des dispositifs instaurés avec l'aide de l'Agence française de développement, au travers de sa filiale Proparco, dédiée au secteur privé, que vous avez citée : je pense notamment à la garantie ARIZ – accompagnement du risque de financement de l'investissement privé en zone d'intervention –, qui est une garantie en perte finale proposée par Proparco aux institutions financières pour couvrir 50 % à 75 % d'un prêt individuel.
Je souhaite également rappeler que les entrepreneurs français à l'étranger peuvent compter sur le soutien des acteurs locaux d'influence de la France, notamment les chambres de commerce françaises à l'étranger.
Enfin, j'ajoute à ces dispositifs les aides à l'exportation, en particulier dans le cadre du plan d'urgence et du plan de relance, dont le volet export est doté de 247 millions d'euros. Voilà les quelques éléments que je peux vous apporter. Je suis naturellement à votre disposition pour examiner le moyen d'améliorer encore, d'une façon ou d'une autre, ces mesures.