Lorsqu'on parle d'agriculture, on parle des territoires de France que nous aimons tous et dont nous sommes les porte-voix, de cette richesse qu'incarnent les agriculteurs par leur courage et leur dévouement. Ces premiers de cordée, monsieur le ministre, il ne faut pas les oublier : durant la crise du covid, ils ont toujours été présents, parallèlement aux personnels soignants, et il ne s'est pas passé un jour sans qu'ils exercent leur activité professionnelle.
À titre personnel, je tiens tout d'abord à saluer votre engagement : la majorité des ministres de l'agriculture en ont fait preuve, mais vous laisserez dans l'agriculture française une image importante, monsieur le ministre. Nous savons que les discussions sont difficiles, qu'à Bruxelles, les complexités sont nombreuses, mais il est des moments où il ne faut pas lâcher, puisqu'il s'agit – chacun l'a bien compris et Julien Dive l'a dit à l'instant – d'un facteur d'indépendance. Comment ne pas vouloir être autonome en matière de sécurité alimentaire ? Il s'agit de la vie de nos territoires : imagine-t-on une France sans agriculteurs ? Il s'agit aussi d'être capable de relever les différents défis : celui, permanent, de l'innovation, celui de la transition écologique et, tout simplement, le défi humain, car il faut permettre à nos agriculteurs de vivre dignement du produit de leur travail.
La nouvelle PAC engendre de nombreuses interrogations. Je constate d'ailleurs que ceux qui sont opposés à la politique agricole commune ne sont pas là :…