Le débat qui nous réunit cet après-midi est d'une extrême importance : débattre d'une politique aussi structurante que la politique agricole commune est à l'évidence essentiel, mais à l'aune de la période que notre pays et le reste de l'Europe traversent, ainsi que plusieurs d'entre vous l'ont rappelé, cela revêt une importance plus forte encore pour notre pays, puisque sont en jeu à la fois la souveraineté alimentaire, le développement de nos territoires, les questions environnementales mais également les femmes et les hommes qui travaillent sans relâche depuis le premier jour de la crise de covid pour nourrir le peuple de France. Vous leur avez collégialement rendu hommage, et je vous en remercie, car c'est extrêmement important.
Rappelons tout d'abord le contexte dans lequel s'inscrit ce débat sur la PAC : il est évidemment européen et, comme l'a souligné le ministre Stéphane Travert, marqué par la volonté de certains, au sein de l'Europe, de faire de la politique agricole commune une sorte de variable d'ajustement au profit d'autres politiques européennes.