Il doit accompagner les transitions, sans laisser de côté. C'est essentiel.
Enfin, le quatrième pilier est la spécificité des différents territoires, qu'ils soient de montagne, de plaine ou d'outre-mer. Faisant face à des contraintes particulières, porteurs de caractéristiques singulières, ils font la richesse de notre agriculture. Ayons en effet toujours à l'esprit que notre agriculture française est profondément marquée par sa diversité, qui en fait une agriculture de qualité. La qualité des produits agricoles est le maître mot, car c'est elle qui détermine la qualité des produits alimentaires que consomment nos concitoyens.
Au-delà des débats que nous aurons cet après-midi, trois autres sujets s'intercalent avec les questions relatives à la politique agricole commune et doivent inspirer la PAC que nous défendons. Il y a d'abord la loi ÉGALIM. Portée par le ministre de l'époque Stéphane Travert et par le Parlement, elle a permis des avancées, mais il nous faut aujourd'hui aller plus loin. C'est la raison pour laquelle des propositions de textes ont été déposées, notamment par le député Grégory Besson-Moreau, à la suite de la mission d'information présidée par Thierry Benoit ; nous en avons beaucoup discuté en début de semaine.
Le deuxième sujet est celui de la justice dans les échanges commerciaux. C'est un sujet essentiel, comme l'ont souligné MM. Potier, Dufrègne et Jumel. Il y a aujourd'hui une forme d'hypocrisie à vouloir accélérer les transitions agroécologiques au sein d'un marché commun tout en continuant d'importer des produits qui ne respectent en rien nos standards