J'aimerais faire un parallèle pour bien faire comprendre ce qu'est l'écorégime. Il faut que vous ayez en tête certains éléments, mesdames et messieurs les députés, je le dis notamment à l'intention de toutes celles et tous ceux – certains ne sont pas là, comme vous le souligniez, monsieur Vigier – qui affirment que l'agroécologie n'est pas suffisamment forte ou que les transitions envisagées ne sont pas réelles. L'écorégime va consister à prélever 20 %, 25 % ou 30 % – le taux définitif n'est pas encore établi – de la rémunération des agriculteurs au titre du premier pilier et de ne leur verser cette part que s'ils font des transitions agroécologiques. Imaginez, mesdames et messieurs les députés, que le président Ferrand vienne vous expliquer que 25 % de vos indemnités seront prélevées et que ce quart ne vous sera restitué que si, au cours des cinq années de votre mandat, vous changez de comportement.