Je ne saurais être plus clair : la France défend le POSEI, le RSA et la CIE ; elle les défendait au moment du Conseil, elle continue de le faire au moment du trilogue. Le POSEI a fait l'objet d'une mobilisation générale, afin que son budget soit maintenu. Je connais votre implication dans ce domaine, monsieur Lorion, et vous savez combien nous nous sommes battus, au plus haut niveau de l'État, pour obtenir le maintien des budgets du POSEI. Nous sommes très vigilants à la bonne application de cette décision.
Quant au RSA, c'est un sous-plafond du POSEI – aussi est-il avant tout nécessaire de préserver ce dernier. Le RSA n'a fait l'objet d'aucun mandat, ni du Parlement, ni du Conseil : il n'est donc pas inclus au trilogue à proprement parler, mais nous étudions la possibilité qu'il le soit.
Pour sa part, la CIE est incluse dans le trilogue, et nous soutenons cette proposition. La France ne décide pas seule – la décision relève du trilogue –, mais elle pèse de tout son poids pour défendre ces sujets. À l'occasion du Conseil européen des ministres de l'agriculture auquel j'ai assisté il y a dix jours, j'ai à nouveau insisté sur la priorité à donner aux territoires « ultrapériphériques » – pour reprendre la terminologie européenne –, qui sont incroyablement importants pour notre puissance agricole. Nous sommes donc très fortement mobilisés – vous avez pu le constater s'agissant du POSEI, notamment. Soyez assuré que nous le resterons.